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6 novembre 2012

061112

Matinée: un cours de communication passionnant. Je suis contente de voir des cours formateurs. Dans le sens ou jusque la, rares étaient les cours où ils nous apprenaient quelque chose de concret. On se contentait de nous parler du projet pedagogique, de ce qu'on allait voir pendant la formation. Aujourd'hui c'était la communication. Comment aborder l'autre, comment se situer vis a vis de lui et surtout se demander quel impact j'ai sur lui. On parlait du non jugement face aux personnes que l'on pourrait rencontrer. En particulier face a des gens qui ne correspondent pas du tout à nos valeurs. 

 

Midi: le groupe territoire avait rdv avec le formateur référent de l'atelier territoire pour discuter des difficultés qu'on rencontrait. tout d'abord il faut se souvenir qu'on a besoin d'une organistion pour l'instant plus que d'un échange d'informations. Il faut qu'on se concerte et qu'on se répartisse le travail !     Ensuite, on a évoqué nos soucis avec C. Et ca nous a rassuré de voir que ca n'était pas qu'avec nous qu'il y avait des problème puisque le formateur a vraiment pas accroché. Il semblait agacé. Après avoir dit de M. qu'elle avait l'air écoeuré des gens, elle lui a demandé d'arreter de faire la victime. Et quand le formateur lui a dit qu'il trouvait ca inacceptable, elle a trouvé qu'elle était la seule a s'être fait taper sur les doigts alors qu'il n'y avait qu'elle a blamer a ce moment là puisqu'il n'y avait qu'elle qui a porté un jugement de valeur a l'encontre de quelqu'un, d'une collègue en l'occurence. Chose qui n'a pas sa place au sein d'une formation de travailleur social... Elle a eu un avertissement. 

 

PM: loupé les 3/4 du cours. J'étais contrariée parce que c'était un cours sur le dévelopement de l'enfant et que ca m'interessait. Mais maman m'a dit que j'en aurai d'autre et c'est vrai qu'après en avoir discuté avec elle, je me dis c'est effectivement surement plus formateur d'avoir fait face à ce genre de conflits pendant un travail de groupe puisque j'ai du comprendre certaines choses, et réfléchir sur d'autres. 

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31 octobre 2012

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Le cahier d'implication. 

Dès nos premiers jours de cours on nous a demandé de tenir un cahier d'implication. Un genre de journal intime sur la formation. Sur nos questionnements et nos réflexions. J'ai essayé plusieurs fois de tenir un journal intime en vain. Mais je prends la résolution de trouver a écrire au moins une fois par jour les jours "ON". Et aujourd'hui bien qu'en jour "OFF" j'écris. Je me demandais en fait quelle tactique j'allais utiliser pour trouver a écrire tous les jours. Alors déjà je vais me poser la question du pourquoi nous faire tenir un cahier d'implication et d'après moi, a quoi ca va me servir personnellement je. Je pense qu'on nous fait écrire ce journal dans le but de suivre notre progression vers l'état formaté d'esprit de travailleur social et plus particulièrement d'assistant de service social. Et puis pour nous exercer a l'écriture puisque ca sera un morceau de notre métier. Quant à moi je suppose que ca va m'aider a formuler mes pensées, mes idées et a trouver en surface ce qui est enfoui. Ca va aussi me permettre de me rendre compte par où je suis passée évidemment. N'est ce pas aussi pour saisir notre motivation? Sûrement. Comment prouver que je suis motivée? En le tenant contre vents et marées: le plus souvent possible en prenant en compte que je n'arrive pas a tenir un journal intime. 

Parce que ca oui je suis motivée. Je veux le stage je veux le stage. J'espère reussir a travailler comme il faut que je travaille. J'ai un peu peur qu'ils nous demandent bien plus que ce qu'on apprend en cours. Parce que le problème c'est que je sais pas ou chercher et comment m'organiser si il faut que je complète mes cours si on attend de moi des informations importantes qu'on ne nous a pas donné en cours. J'ai peur que ce soit comme a la fac. J'ai besoin de prendre le temps de travailler et ces vacances de ***** m'en empêchent. Plus jamais je ferai d'autres projets que celui de travailler...

Je crains le DST de droit en janvier. Donc priorité #1: Législation, Droit, Politiques Publiques

24 octobre 2012

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En ayant beaucoup discuter avec L. et M., je me suis rendue compte de tous les préjugés que j'ai pu avoir sur les gens qui vivent dans ces quartiers. Ravie de me rendre compte et de découvrir la réalité des choses. Parce que bien sûr la délinquance, bien sûr le refus de s'en sortir et la destruction du peu de moyens qu'on met a leur disposition. Mais pourquoi? Je veux connaitre la réalité du terrain, je veux savoir pourquoi. 

Par contre. Aujourd'hui je me suis posée la question. Je me sens fatiguée, depuis quelques jours je ne pense qu'au fait que j'ai envie de rentrer chez moi a peine arrivée sur Le Territoire. Est-ce que je reproduis la fac? Le lycée? Interressée 2 semaines point barre? Ben non... Je pense pas. Parce qu'à la fac je me suis désinteressée de tout, perdu mon inspiration. Même mes réflexions sur les projets me fatigaient. Je ne voulais pas y penser. Mais j'aime réfléchir à ce que je vois. Je veux en savoir plus sur la réalité. J'ai plus que hâte de faire mon stage. Et je pense a ma conversation avec Maman, je dois caler parce que ca fait 6 semaines que je suis des cours 35h/semaine, je suis fatiguée et c'est surtout que je commence a m'y interesser, j'ai envie de prendre le mouvement, de pratiquer. La théorie, la recherche, tout ce dont j'ai finalement besoin, mais dont je vois pas l'interêt a la minute où je le fais, ca m'assome. Il faut que je m'y fasse, que je fasse la part des choses et que j'apprenne à garder ce qui est bon et à mettre de côté ce qui l'est moins. 

 

24 octobre 2012

241012

Rdv à l'antenne du CCO du quartier #1 ce matin. 10h. J'ai demandé à mes collègue à mener l'entretien pour avoir la possibilité "d'ouvrir la bouche". Parce que me connaissant, je n'aurai pas su intervenir pendant la conversation. Résultat j'ai posé parait-il une super question ouverte qui a permis à mon interlocuteur de parler d'un maximum de choses sans que j'ai a mettre des directives. 

La directrice provisoire nous a parlé de son rôle au sein de cette antenne. Elle valide des missions/actions/projets. Ils visent un tout public mais est-ce que la réponse correspond à l'appel? Selon elle oui. Un seul public manque a l'appel: les jeunes pris dans les traffics. D'ailleurs, elle nous parlait du fait que ces jeunes, ceux qui font la loi, qui imposent le traffic au sein de ces cités ne sont même pas prioritaires. Une majorité des jeunes des cités ont une volonté de s'en sortir et ne font que constater que la ville -qui pourtant se plaint de leur manque de volonté et motivation- ne fait pas en sorte qu'ils puissent accéder à un boulot, un appart, à une situation de vie décente. 

Et c'est véritablement la seule chose qu'on a faite aujourd'hui. Un peu fatiguées, un peu lasses de tourner en rond sans avoir l'impression que tout ce travail nous mène à quelque chose, on voulait terminer la journée et continuer le boulot demain. On décide après manger de rentrer. 

23 octobre 2012

231012

Après m'être préparée comme d'habitude je suis allée prendre le métro direction Le territoire. C'était tellement bondé que j'ai failli m'étouffer avec les cheveux de la fille devant moi. Après quelques arrêt, la foule fini par libérer l'espace et je me rend compte que j'étais depuis 10 minutes à un mètre à peine de S. La chopant au passage on s'amorce le programme de la journée  et elle me raconte ce qu'elles ont fait la veille pendant que j'étais à la visite médicale. C'était une rencontre avec la direction d'une association pro écologie et plutôt contre la réhabilitation du quartier sur lequel on travaille. Pourquoi? La ville veut désenclaver ces cités, rénover leur environnement. Même si ça éradique en rien le problème de délinquance, pourquoi être  contre la réhabilitation? J'apprendrai plus tard que c'est parce qu'ils veulent supprimer bon nombre d'espaces pour rajouter des grands ensembles.

En arrivant a notre QG, la brasserie du centre commercial, on fait le point. A nouveau sur la rencontre d'hier et aussi sur les rendez vous de la semaine, sur ce qu'on veut voir. Sur ce qui nous reste à visiter. C. m 'a gonflé, elle insiste, en rajoute, et aimerait que tout le monde soit d'accord avec elle.  En prennant comme excuse la prononciation du nom d'une rue je la remet à sa place et clos la conversation. C' est le point faible du groupe, selon moi, on s'entend toutes plutot bien. Mais il faut faire des compromis parce que même chiante elle mérite d'avoir un groupe de travail correct qui ne la rejette pas et après  tout elle a ses avantages (la redaction!!). 

Un peu avant midi arrive M., C. part pour sa visite médicale nous laissant perdue sur la destination prochaine. On mange chez M. et on décide ensuite de nous rendre à une permanence de D. (présidente de l'association des locataires de la cité #1). Devant sa porte close on croise d'abord la présidente d'une association pour le droit de la parole aux femmes qui accepte de nous accorder une interview; puis deux habitantes qui ramènent une pétition signée par d'autres habitants, contre la construction de nouveaux immeubles. Mme B. nous explique que la ville veut construire un immeuble à la place d'un carré avec 6 arbres. Son indignation augmente peu a peu quand elle nous parle des espaces verts qui sont laissés à l'abandon, dont ils ont enlevé les bancs ou de ceux qui ont été fermés. Interdit d'accès pour qu'ils puissent tout bétonner. "On n'aura plus un joli jardin sous notre balcon mais un parking. Ils vont tout bétonner."  Ensuite elle nous parle de sa petite fille qu'elle ne peut plus emmener au parc parce qu'il n y a plus de parc à proximité. "Heureusement qu'il y a le dessin, mais je ne sais pas comment je vais faire, dans deux ans elle veut faire le théâtre mais c'est très cher ! Tout est payant!". Suite à ça on lui demande s'il y a des choses organisées pour les parents, elle nous raconte alors que le CCO avait organisé des activités pour les mamans mais bizarrement personne n'a pu y aller. Parce que l'information qui devait être transmise ne l'a pas été. Et puis ça à été abandonné. Ces dames n'ont plus voulu y aller parce qu'elles ont eu la sensation du coup que les activités étaient "réservées" à la cité #2.  

La seconde habitante quant à elle, nous explique avoir deserté la communauté de locataires parce que du temps où elle s'occupait de ses enfants (qui ont bien grandi!), elle s'est battue pour l'instauration de certaines choses qui n'ont pas été mises en place, alors elle a laissé tomber. Elle ne fréquente plus la cité que pour rentrer chez elle. 

Finalement on part, se souvenant bien de recontacter la responsable de l'association de locataires quand elle rentre de vacances. Ne sachant pas trop quoi faire on suit le conseil des deux dames et allons à la maison de quartier de #2. Découvrant une arrière cour pleine d'enfants qui jouent, on manque de faire demi tour. Mais en croisant quelqu'un qui nous pousse à entrer, on continue. À l'intérieur on s'adresse à l'un des adjoints de la directrice qui accepte de répondre à nos questions. En fait, la maison de quartier est essentiellement destinée aux enfants, à la garderie. Il nous dégage une vraie ambiance de crèche et on a la sensation de ne pas pouvoir "profiter" de la maison de quartier autrement qu'en amenant un enfant pour dessiner ou pour qu'on vous le garde pendant X occupation. 

Brief de fin de journée et retour à la maison. 

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